Biographie
Elle a un nom peu banale, qui ressemble à celui d'une fleur
bien connue, et évoque les salons du
XVIIe sicècle. Un nom qui la prédestinait sans doute à faire de
ses photos des voyages dans le rêve,
l'étrange et le paysage.
Pourtant, la photo lui est venue presque par hasard, et plutôt
tardivement. En chapardant l'appareil
photo du père, à 17 ans, « un petit Minolta argentique ». En
Bretagne, dans les salines...A la faveur
d'un déménagement, d'une solitude qui se tisse dans une période
– l'adolescence - pas très facile,
Hyacinthe, quelques mois plus tard, épouse alors complètement
la photo, s'en entiche comme d'un
compagnon, d'un anti-dote au mal-être adolescent. C'est
toujours l'appareil photo du père, passé
au numérique, qui lui sert, mais cette fois le constat est net
: il y a du talent. « Je ne connaissais
pas grand-monde à Lyon, j'étais très seule à ce moment-là, mais
j'y trouvais mon intérêt. Je vivais
dans une succession d'images, je me laissais happer par mes
émotions visuelles, dans une forme
d'écritude automatique. La photo me permettait de transformer
la solitude en dialogue », explique
la jeune femme.
La même année, Hyacinthe passe son baccalauréat, continuant à
photographier tout ce qui lui saute
aux yeux, puis déménage à Besançon. Elle commence plus tard ses
premières expositions, d'abord
à la galerie Del-In à Lyon, puis au Moulin de Messeugne à
Savigny-sur-orge. Et elle organise son
futur : une année d'école à Studio M à Montpellier, puis une
autre à LM communication à Nîmes,
pour avoir un diplôme en poche. Elle revient ensuite à Besançon
et prend les petits boulots qui se
présentent : elle fait des portraits d'enfants dans des centres
commerciaux ou des photos de mode
dans un agence à destination des particuliers. Tout en
continuant en parrallèle son travail artistique,
jusqu'à aujourd'hui...